samedi 2 août 2014

Perpignan : occupation d'une maison vide

Depuis le 14 juillet, une villa vide, auparavant résidence du délégué militaire départemental, est occupée par des sans-papiers, demandeurs d’asile près de l’OFPRA (qui rappelons-le ne donne des avis favorables que pour 10% des demandeurs d’asile).

Ces sans-papiers sont au nombre de 15 (8 adultes, 2 adolescents, 5 enfants), d’origine albanaise, mongole et géorgienne.

Le collectif de soutien est composé de diverses associations comme Emmaüs qui a fourni des meubles, comme le Secours Populaire, Messidor, les Resto du cœur qui fourni de la nourriture, comme RESF, la CGT qui apportent leur soutien. La voisine de la villa d’à côté approuve cette occupation de la maison vide.

« Bouge toit » est à l’initiative de cette occupation et d’autres qui ont eu lieu dans le département, elle a soutenu une occupation d’école désaffectée durant 3 ans de 2010 à 2013.

DEVELOPPER L’OCCUPATION DES MAISONS VIDES, LUTTER POUR UN TOIT POUR TOUS

Les bâtiments officiels désaffectés (casernes, bâtiments administratifs,…) se compte par dizaines de milliers sur tout le territoire et permettraient de fournir un toit à tous les sans-abris, aux centaines de milliers de mal-logés.

Pour cela il faudra que l’Etat donne l’ordre aux préfets d’appliquer la loi de réquisition. En attendant, il faut compter sur nos propres forces, et partout soutenir massivement  les occupations de maisons et locaux vides et soutenir les justes luttes des SDF, mal-logés, menacés d’expulsion, des foyers d’immigrés ou de jeunes travailleurs qui se battent contre les expulsions ; développe la mobilisation de la population et former des collectifs de soutien unitaire pour s’opposer à toute expulsion ou exiger le relogement.

Un tel mouvement général permettrait en plus de la construction d’HLM sur les terrains municipaux, de faire baisser le foncier tant pour l’achat que pour la location. Pour cela, il faut combattre les préjugés, comme quoi certains paient leurs loyers, d’autres ne le paient pas faute de moyens, ou ne peuvent en obtenir pour la même raison. La rente foncière en vigueur en régime capitaliste doit être tarifée par l’Etat afin que le droit au logement ne soit pas en théorie, mais soit appliqué en pratique. Seule une vaste mobilisation populaire peut rendre ce droit effectif.

Liberté pour Jonathan, arrêté en Inde


Liberté pour Jonathan, arrêté en Inde

La police indienne a arrêté et mis en prison un jeune suisse, Jonathan, pour avoir participé à un meeting pour rendre hommage au Camarade maoïste Sinoj, mort le 16 juin dernier.

Voici le communiqué du vice-président du Comité pour la libération des prisonniers politiques, Etat du Kérala, Inde.

Liberté pour Jonathan !

Liberté pour les 4000 prisonniers politiques en Inde !



L'arrestation du citoyen suisse Jonathan Board,  venu au Kerala avec un visa touristique, par la police du Kerala pour des motifs futiles, est très discriminatoire et a un motif caché.

Pour justifier l'arrestation, la police du Kerala fabrique une version selon laquelle Jonathan a un lien avec les maoïstes et qu’il est venu assister à la réunion commémorative organisée par les maoïstes en hommage au guérilléro maoïstes Sinoj, qui est devenu martyr dans une explosion accidentelle le 16 juin 2014.

La police a également allégué que Jonathan y avait pris la parole et avait donc violé la loi sur les étrangers.

La police a monté des accusations contre lui et l’a incarcéré dans un cachot de la prison d’Iringalakkuda, District de Thrissur, Kerala.

J'étais le président du Comité Mémorial Sinoj qui a organisé la réunion et étais un des intervenants principaux.

En tant que Président, je tiens à préciser que Jonathan n'était ni un invité à la réunion, ni un intervenant.

Et il n'a pas pris la parole comme la police essaye de le faire croire.

Selon Jonathan, il est venu à la réunion par curiosité car il est une personne de gauche.

Il a obtenu l'information de la réunion par un journal en anglais.

Il a écouté les discours prononcés lors de la réunion jusqu'à la fin.

Il a également acheté des brochures en anglais.

La réunion officiellement terminée, Jonathan s’est présenté de lui-même auprès des organisateurs et a exprimé son souhait de se présenter à l'audience qui commençait à partir.

Par curiosité et en tant que Président j'ai accepté de son désir.

Il s'est présenté et a exprimé qu'il partageait aussi notre chagrin causé par le martyre de Sinoj. Ce n'était qu'un discours normal, que n'importe quel humaniste à travers le monde aurait pu exprimer.

La police et l'État qui est coupable en ayant accordant un traitement VIP pour les marines italiens qui ont violé les lois maritimes internationales ainsi que les lois indiennes et tué deux pêcheurs par balles, est en train de prendre une approche différente pour atteindre leurs objectifs politiques étroits.

C’est déplorable.

Et je/nous regrettons le destin malheureux de Jonathan, mais créé par l'État, et demandos aux forces et personnalités progressistes et démocratiques de la communauté internationale à intervenir dans l'affaire de Jonathan et faire pression sur les gouvernements de l'Inde/Kerala pour sa libération inconditionnelle de prison.

MN Ravunni, Vice-président du Comité pour la libération des prisonniers politiques,
Kerala, en Inde

09249713184