lundi 20 février 2012

Compte-rendu de la manif de soutien au peuple grec en lutte

Un peu plus d’un millier de personnes à Paris, ce samedi pour soutenir le peuple grec en lutte pour sa survie.

C’est sur l’esplanade des Droits de l’Homme, au Palais de Chaillot, que dès 12h00, les manifestants-tes prépareront banderoles et sucettes. Nous sommes tous des GRECS, tel est le slogan principal, montrer au FMI, dont la DG reçoit un traitement de plus de 600.000 $ non imposables, à la Banque Communautaire Européenne et à l’Union Européenne dont les plus hauts fonctionnaires touchent des retraites sans cotiser, que lorsque ces institutions s’attaquent  à un peuple, c’est tous les peuples qu’elles attaquent, en Europe mais aussi partout dans le monde.

Après un long arrêt à proximité de l’ambassade grecque défendue  par ce qui s’exporte le mieux (maintien de l’ordre), nouvel arrêt devant le bureau parisien du FMI et ses défenseurs bleus. Passage devant l’ambassade d’Egypte et affirmation du soutien aux luttes du peuple égyptien, la foule longera la façade de l’ambassade du Yémen mais, bof…

Bien quelles soient nombreuses, aucun arrêt devant les nombreuses succursales bancaires… Au détour d’une ruelle une église orthodoxe grecque, la petite foule s’arrêtera et scandera : « PAYEZ L’IMPÔT », nouveau départ pour traverser la Seine et DIE IN de solidarité.

Le cortège se dispersera après l’Assemblée Nationale toute de bleu vêtue et si une banderole affirme, parlant des députés, « ILS NE NOUS REPRESENTENT PAS », comme leur dette, ils coûtent…en moyenne 150.000€ chacun-une.

Les plans d’austérité se suivent et se ressemblent ici aussi et ce n’est pas l’éviction de Sarko ou l’hypothétique élection de Hollande, qui changeront la dictature du Kapital.

GRECE GENERALE !

Après, Londres, Rome, Athènes bientôt Paris…Le monde entier.














1 commentaire:

  1. Grèce : Détentions préventives pour les manifestants du 12 février

    Contrainfo, February 17th, 2012

    Le 16 février 2012, quelques jours seulement après les manifestations sans précédent contre le second mémorandum et les émeutes importantes à Athènes et dans d’autres villes grecques, les “enquêteurs” sous les ordres de leurs supérieurs politiques - qui sont manifestement en panique - ont diffusé des photographies et des détails sur des manifestants (quatre natifs et un immigré) qui faisaient partie des arrêtés du 12 février à Athènes. Par ailleurs les flics ont demandé une fois encore à d’autres citoyens de devenir des balances bien disposées.

    L’État a aussi fait circuler des photos des rues (clichés de la manifestation à Athènes), demandant à des rats potentiels de fournir des témoignages anonymes sur des “suspects coupables”. Les photos ont été publiées au départ sur le site officiel de la police grecque, puis reprises sur différents blogs affiliés à la police, tout comme dans la plupart des entreprises de merde de média de la déception - le site de la police grecque était en panne plus tôt, à cause paraît-il d’une autre action en ligne des Anonymous.

    Les têtes des protestataires sont exposées publiquement avant le procès. En d’autres mots, et selon la loi terroriste étendue, ils sont jugés coupables dès le début. Peu après la diffusion de ces photos, de nouveaux chefs d’inculpation ont été ajoutés pour quatre d’entre-eux, ainsi la mise en examen est unifiée, et le juge “impartial” et le procureur ont ordonné leur détention préventive.

    Ceci ne nous surprend pas. C’est une autre mesure exemplaire de ce système, une tentative de tous nous terroriser, une manifestation flagrante de force des autorités politiques-policières-judiciaires-médiatiques, dans le contexte de la Junte Grecque Moderne. Nos camarades sont détenus sans se préoccuper de “preuves flagrantes” car ils ont prouvé leur dignité et pris la rue contre les mesures esclavagistes. Notre rage est au-delà du contrôle de l’État. Nos camarades ne seront pas laissés seuls. Un gouvernement manquant complètement de légitimité sociale ou même “constitutionnelle”, menace de tous nous écraser. Mais le consensus social s’est effondré. Nous sommes en guerre.

    Liberté immédiate pour tous les arrêtés et acquittement de tous ceux poursuivis après les protestations nationales ! Aucune tolérance pour les assassins en uniforme et les mercenaires de l’État !

    Attaque incendiaire pour toutes les cibles relatives à la Grèce (ambassades, consulats, etc.) et pour tous les mausolées du Capital. Soutenez-nous maintenant ! Agissez maintenant !

    LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !

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